Toi qui souris car tu n'es pas seul,
Qui ris car tu connais le bonheur,
   Toi qui prends plaisir à te réveiller le matin
En te disant qu'une journée nouvelle t'attend,
   Toi qui fais de doux rêves durant ton sommeil
Et qui à la chance d'avoir à tes côtés les personnes que tu aimes...

       Sache que je te déteste...
   Je te déteste car tu ne pourra jamais comprendre ceux qui sont prisonniers de la tristesse...

   Moi quand je souris c'est pour essayer de dissimuler mes peines,
  Quand je me réveille à l'aube c'est à nouveu l'enfer que je vis,
Ce ne sont pas des rêves mais des cauchemards qui hantent mes courtes nuits,
J'ai perdu l'être qui m'était le plus cher au monde ainsi que des amis, et ils ne reviendront plus

Toi qui n'a jamais pleuré,
Toi qui n'a jamais rien perdu,
  Toi qui n'a jamais vu ton sang couler,
...j'aimerais que tu souffres, ne serait-ce que quelques seconde, rien que pour comprendre...

     ~°~ On ne sait rien de la vie tant qu'on a pas souffert... ~°~

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Je me suis bâtit des espOirs et des rêves basés sur des mensOnges...des mensOnges qu'On m'aura racOntés toute ma vie, et je me hais, je me déteste, je me méprise, d'avOir été si stupide, de n'être que mOi, un déchet dans l'humanité, ou plutOt, un déchet de l'inhumanité, une erreur de la nature ne faisant que le mal autOur d'elle, tuant la jOie, assassinant le bOnheur, une Ombre ne faisant qu'un avec la haine et la peur.
Je me déteste pour n'être que cette Ombre errante dans les méandres du néant, du vide et de l'irréel, pour n'être qu'une envelOppe dépOurvue d'âme et de sentiments, d'idées et de pensées et bercée par la sOlitude.
Je sens en mOi cette dOuleur infâme qui me détruit chaque nuit, une dOuleur aiguë, frOide, terrifiante, qui m'anéantit depuis le sOir Où je la ressens...elle me fait basculer du cOté sOmbre de la vie, la mienne n'étant qu'un éternel cauchemar se répétant cOntinuellement, jOur après jOur, mOis après mOis, année après année...
Je ne sais que faire dans cette tumultueuse spirale enragée sinOn que de me laisser aller, empOrter, tenter...

Je ne sens même plus la présence de mOn cOrps, qui faiblit à chaque secOnde me séparant de mOn départ de cet univers.
  Seul le vide me pOssède, avec tOujOurs en moi cette dOuleur maintenant à sOn apOgée.
J'entends au lOin des chants funestes, qui guident mes chOix. Ces minutes néfastes serOnt mes derniers instants de vie, ma décisiOn de mOurir est aujourd'hui certaine.

     La dOuleur en moi explOse.
Je ne vOis à présent que le nOir qui hante mOn esprit depuis tOujOurs. Les flammes émanant de mOn être tournent autOur de ma substance et me brûlent entièrement...

Reste de ce feu un cadavre cendreux, mais je ne suis plus ce cOrps inerte. Je me sens libre, je vais pOurvOir vivre enfin. Et pOurtant, mOi qui cOmmençais à m'envOler pOur cette vie nOuvelle, ma libératiOn n'est qu'éphémère. Je réalise que mOn existence est trOp insignifiante pOur pOuvOir mener cette nOuvelle vie. A la place de m'élever vers les cieux, je chute vers les fOnd Obscurs des ténèbres'je suis cOndamnée à vivre l'enfer jusqu'à ma véritable fin, mais y a-t-il une vraie fin à chaque chOse ?

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